Loups et élevages :
faire face à la prédation
La situation dans le Finistère
constats de dommages sur les troupeaux domestiques
Le loup est de retour dans le Finistère après plus d’un siècle d’absence. Depuis sa première observation le 4 mai 2022, sa présence sur le département a été régulièrement documentée (photographies, indices…) et plusieurs attaques sur des troupeaux ont été confirmées par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), qui est en charge du suivi de l’espèce pour le compte de l’État.
Le 14 décembre 2022, sur impulsion du préfet de département, un Comité départemental loup a été réuni. Ce comité regroupe des élus, des experts et l’ensemble des organisations et établissements concernés par le sujet, dont la Confédération Paysanne du Finistère qui y est représentée par Léo Parrel, éleveur du Nord Finistère.
Suite à ce comité, une déclinaison départementale du « Plan National d’Action sur le Loup et les activités d’élevage » a été proposée puis validée par un arrêté préfectoral le 12 janvier. Cet arrêté fixe un zonage du département en différents « cercles », ouvrant droit pour les éleveurs de petits ruminants à différentes mesures de protection des troupeaux.
Classement des communes : cercles 1, 2 et 3
Trois zones ont été déterminées après avis de la préfète coordonnatrice du plan national d’actions sur le loup et consultation des membres du comité départemental loup :
Cercle 1 : communes dans lesquelles la prédation est avérée → 10 communes
Cercle 2 : zones où des actions de prévention sont nécessaires du fait de la survenue possible de la prédation par le loup pendant l’année en cours → 66 communes
Cercle 3 : zones de survenue possible de la prédation du loup à moyen terme → toutes les autres communes du département.
En cercle 3, sont éligibles : l’achat, la stérilisation, l’entretien et les tests de comportement de chiens de protection ainsi que des formations et accompagnements techniques (chiens, clôtures….).
Les bovins, considérés comme « non protégeables », ne sont pas éligibles aux mesures de protection des troupeaux mais restent indemnisables en cas d’attaque.
Toute attaque ou suspicion d’attaque sur un troupeau doit être signalée le plus rapidement possible à la DDTM et à l’OFB afin qu’un constat puisse être réalisé. Suite à ce constat et si la responsabilité du loup ne peut être exclue, l’éleveur a la possibilité de demander une indemnisation pour les pertes subies.
NOS POSITIONS ET REVENDICATIONS
La Confédération paysanne demande :
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le 8 pages de la Confédération paysanne « Loups et élevage : faire face à la prédation ! »